♥️ Lee Van Cleef New York 1997
Datede sortie 24 juin 1981 De John Carpenter, avec Kurt Russell, Lee Van Cleef, Ernest Borgnine En 1997, Manhattan est devenu une immense prison ghetto où vivent, en micro-société, trois millions de prisonniers. Victime d’un attentat, l’avion du Président des États-Unis s’écrase en plein Manhattan avec des documents ultra-secrets.
Toutesles informations sur New-York 1997, film réalisé par John Carpenter avec Kurt Russell et Lee Van Cleef sorti en 1981. Synopsis : 1997, Manhattan est devenue
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NewYork 1997 Blu-ray. John Carpenter (réalisateur) Avec Kurt Russell, Lee Van Cleef, Donald Pleasence fnac+. En 1997, Manhattan est devenu une immense prison ghetto où vivent, en micro-société, trois millions de prisonniers. Victime d'un attentat, l'avion du Président des Etats-Unis s'écrase en plein Manhattan avec des documents ultra-secrets.
Trouvezvous de meilleur new york 1997 ? Il est temps de passer aux choses sérieuses avec notre test et comparatif. New York 1997 Blu-ray; Kurt Russell, Lee Van Cleef, Ernest Borgnine (Actors) John Carpenter (Director) Audience Rating: Tous publics; VOIR L'OFFRE. Bestseller No. 3. New York 1997 . Kurt Russell, Lee Van Cleef, Ernest
Réalisateur: Giancarlo Santi - Acteurs : Lee Van Cleef, Horst Frank, Peter O'Brien, Alberto Dentice, Marc Mazza. Le monstre des temps perdus (The Beast From 20,000 Fathoms) 1953. Réalisateur : Eugène Lourié - Acteurs : Paul Hubschmid, Paula Raymond, Cecil Kellaway, Kenneth Tobey, Donald Woods. Le Poulain noir - Le Poulain noir (Gypsy Colt)
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NewYork 1997. Action 1h40 14 ont aimé. Sortie : 24 juin 1981. De CARPENTER John avec Ernest Borgnine, Lee Van Cleef, Kurt Russell. En 1997, Manhattan est devenu une immense prison ghetto où vivent, en
Selonplusieurs témoignages (voir à ce sujet l’interview de Bruce Baron), Lee Van Cleef s’est mis à abuser de la bibine, ce qui limite quelque peu son dynamisme sur les tournages. Il connaîtra cependant un bon rôle dans
UpN4gn. Titre Original Escape From New York De John Carpenter Avec Kurt Russell, Lee Van Cleef, Ernest Borgnine, Adrienne Barbeau Année 1981 Pays Etats-Unis Genre Science-Fiction Résumé En 1997, Manhattan est devenu une immense île-prison ou trois millions de détenus sont organisés en bandes rivales. A la suite d’un attentat, l’avion du Président des Etats-Unis se crashe dans le pénitencier. Le chargé de sécurité Bob Hauk décide d’envoyer un prisonnier pour le récupérer. Ce détenu s’appelle Snake Plissken. Lâché à l’intérieur, il doit se frayer un chemin en évitant les loubards et les cannibales qui peuplent Manhattan. Snake n’a que quelques heures pour récupérer le président, éviter un incident diplomatique catastrophique et surtout… désamorcer les mini-bombes qu’on lui a implantées dans le corps à son insu. Avis Quand John Carpenter fait un film, il y a toujours des messages sous-jacents. Ainsi, Prince des Ténèbres n’est pas seulement un film angoissant, mais il est aussi un tollé contre l’église et la religion au sens large. Invasion Los Angeles n’est pas seulement un film sur une invasion extraterrestre, mais une critique acerbe du système publicitaire et du gouvernement. The Thing n’est pas qu’un film d’horreur puisqu’il montre la paranoïa des gens face à l’inconnu, et la confiance qu’à l’homme en l’homme. Bref, tous ses films ont un côté politique et possède une critique cachée très virulente envers le système, ou encore envers la culture de masse. New-York 1997 ne fait pas exception à la règle puisqu’il va proposer un univers futuriste très pessimiste et une vision de l’armée ainsi que du gouvernement très négative. On est tous d’accord pour dire que New-York n’est pas devenu une cité forteresse, mais le film datant de 1981 reste assez visionnaire et propose quelque chose de très inventif et peut-être de prévisionnel pour un futur pas si éloigné. Et si on allait faire un tour du côté de Manhattan. Le scénario de ce métrage est assez simple dans sa structure, ainsi que dans son déroulement. Il est plus difficile d’accéder à la seconde lecture, avec le message que veut faire passer Carpenter. On va donc suivre le Président des Etats-Unis qui se crashe en plein dans la prison qu’est devenue l’île de Manhattan. Seulement, cette prison n’est soumise à aucune règle et la loi du plus fort règne en maître. Il devient urgent de libérer le président, d’autant plus qu’il détient un microfilm pour une conférence sur le devenir du monde. Les autorités décident alors d’envoyer un condamné, Snake Plissken, ancien vétéran de l’armée pour sauver le président. Sa récompense ? La liberté mais pour qu’il accepte, on lui injecte des micro-bombes dans le sang qui exploseront au bout de 24h s’il ne revient pas avec le président vivant. Dès le départ du film, le ton est donné. On aura droit à de l’action, mais on voit très rapidement le message de Carpenter le gouvernement est pourri jusqu’à la moelle. Le fait que Plissken se retrouve dos au mur est la démonstration d’un gouvernement tyrannique auquel le héros ne peut faire face. Encore une fois, les thèmes préférés du cinéaste sont agglutinés dans ce métrage avec une force impressionnante. Ainsi, la minorité s’oppose à la majorité et parfois, la nature humaine dispose de ressource insoupçonnée. L’autre point fort du film, c’est l’ambiance qui règne dans ce film. Dès le départ, on ressent une grande froideur dans les décors, presque une rigidité absolue du côté civilisé ». Seulement, le chaos qui règne de l’autre côté du mur donne un sentiment d’isolement alors qu’il y a plein de prisonniers. Les couleurs et les lumières sont finement choisis, puisque le maître utilise des tons bleus, et la seule lumière jaune qui est exploitée se retrouve sur le ring ou Snake combat le gros porc, donnant un sentiment d’urgence et de chaleur. Tout demeure très austère, d’un côté comme de l’autre et donne un sentiment de morosité, voir même de fin du monde assez délicate. Rends-moi mon œil ! Carpenter sait s’entourer d’acteurs de talent et la nature de ses films y est surement pour quelque chose. On retrouve des acteurs de talent et notamment deux acteurs qui ont déjà officié pour lui. En héros charismatique et musclé, nous avons droit à Kurt Russell, héros de The Thing qui campe un Snake Plissken qui se passe de commentaire. Incarnant une classe naturelle et une assurance déstabilisante, Kurt Russell est à fond dans son rôle et joue à la perfection le héros qui s’en les bat les couilles de tout et qui se retrouve confronté à une autorité qui ne lui plait pas. Son personnage inspirera d’ailleurs le jeu vidéo avec Metal Gear Solid et son héros borgne Solid Snake. On retrouve aussi Donald Pleasence, déjà vu dans Halloween et Prince des Ténèbres, qui joue ici le président des Etats-Unis et qui le fait avec une certaine froideur, donnant un personnage détestable que l’on aime voir souffrir. Il le joue formidablement bien mettant en avant un côté déshumanisé incroyable, et ajoutant un élan de haine envers ce personnage censé représenter le peuple avec son je m’en foutisme sur la fin du métrage. On retrouve aussi de grand acteur comme Lee Van Cleef, jouant le chef de l’armée, un salaud de première qui abuse de son pouvoir et qui se fiche des vies humaines, préférant le résultat et sa carrière. Là encore, rien à dire sur son jeu de comédien. Côté féminin, on n’a pas grand-chose à se mettre sous la dent, si ce n’est Adrienne Barbeau et c’est un beau morceau, déjà vu dans The Fog, qui joue la pute de luxe d’un détenu et qui joue fort bien son rôle, se révélant à la fin. Seul le méchant m’a semblé peu convaincant, trop gentil et pas assez dans l’excès, qui se fait voler la vedette par Romero, son subalterne. On retrouve d’ailleurs deux références du cinéma avec Romero et Cronenberg. Reste aussi Cabbie, le regretté Ernest Borgnine et Brain, joué par Henry Dean Stanton, qui sont tous les deux formidables. Les effets spéciaux restent corrects et le film n’a pas trop vieilli. On aimera encore les quelques passages gores comme le coup de massue derrière le crâne ou encore la mort d’Adrienne Barbeau. Au final, New-York 1997 est certainement l’un des meilleurs films de Carpenter. Critiquant ouvertement le gouvernement et le système carcéral, Carpenter vise encore une fois des principes qui lui sont chers et les exploite de façon intelligente. S’entourant d’acteurs talentueux, avec un Kurt Russell habité par son rôle, Big John propose un film froid, nerveux et diablement efficace. Un film qu’il faut posséder si l’on aime Carpenter et si l’on est fan des films d’action intelligents avec un héros hautement charismatique. Note 16/20 [youtube]
Né en janvier 1925 à Somerville dans l'État du New Jersey, Lee Van Cleef est l'une des figures du western spaghetti, notamment de quelques chefs d'œuvres de Sergio Leone. Après s'être engagé dans l'US Navy au cours de la seconde Guerre Mondiale, il fait du théâtre dans une compagnie d'armateurs. Lee Van Cleef débute sa carrière dans le cinéma en 1952, avec le film "Le train sifflera trois fois" de Stanley Kramer, ce dernier l'ayant repéré pour son physique unique. Ce western classique reçoit de nombreuses critiques positives et lance alors sa carrière de "méchant" du western. Suite à ce début de carrière lancé sur les chapeaux de roues, Lee Van Cleef joue de nombreux petits rôles de méchants, pour des personnages souvent muets. Il tourne ainsi dans les westerns "Passage interdit" en 1952, "Arena", "Victime du destin", "Qui est le traître ?" "L'Homme du Nebraska" et "Jack Slade le damné" en 1953. On le retrouve dans "Vengeance à l'aube" et "Seul contre tous" en 1954, avant de jouer dans des rôles plus majeurs comme dans "La Hache sanglante" la même année ou bien dans "Le Conquérant" du cinéaste Dick Powell, en 1956. Il joue ainsi au cours de ce tournage aux côtés de John Wayne. Il tourne ainsi dans une cinquantaine de westerns spaghettis et classiques durant les années 50, mais ne rencontre un sérieux succès uniquement avec le film "Bravados" du réalisateur Henry King, en 1958 et les séries de westerns pour la télévision "Zorro", "L'Homme à la carabine", "Au nom de la loi", "Bonanza" ou encore "Rintintin". En 1957, on retrouve l'acteur dans le célèbre western de John Sturges, "Règlements de comptes à Corral". En 1958, Lee Van Cleef est victime d'un accident de la route qui lui brise le genou il y a aussi des rumeurs d'alcoolisme. Les médecins lui indiquent alors ses faibles chances de pouvoir de nouveau monter à cheval. Désespérant de ne jamais dépasser le stade de troisième méchant dans les petits films, il se met à peindre, monte une entreprise de décoration d'intérieur et lorsqu'un type au nom loufoque lui demande de le rencontrer dans un hôtel, il s'y rend dans l'espoir de soumettre un devis pour des travaux de peinture. Au lieu de cela, Sergio Leone avait repéré Lee dans des émissions télévisées en Italie et il voulait son regard, il voulait son apparence et il ne voulait surtout pas qu'il joue le rôle du méchant, du moins au début. Cet épisode ne l'empêche pourtant pas de jouer en 1961 dans "Les Cavaliers de l'enfer", en 1962 dans le fameux chef d'œuvre "L'Homme qui tua Liberty Valance" et "La Conquête de l’Ouest" de John Ford. Cela étant, il n'apparaît que très épisodiquement lors de ces films. C'est en 1965 et dans le célèbre western "Et pour quelques dollars de plus" que Sergio Leone va choisir Lee Van Cleef pour jouer, avec brio, le personnage du colonel Douglas Mortimer. Le colonel Mortimer est un chasseur de primes s'alliant avec le Manchot Clint Eastwood pour tuer l'Indien Gian Maria Volontè et venger la mort de sa sœur. Suite à ce succès flagrant, il joue dans "Colorado" de Sergio Sollima avant de revenir dans l'un des westerns spaghetti les plus reconnus, le troisième film de la Trilogie du dollar "Le Bon, la Brute et le Truand" en 1966. Lee Van Cleef incarne alors le personnage de La Brute et réussi si bien que le monde entier l'identifiera comme ce seul personnage maléfique. Il tourne alors aux côtés de Clint Eastwood et Eli Wallach dans l'un des westerns les plus célèbres à ce jour. Suite à ces succès, il enchaîne les rôles principaux dans des westerns reconnus tels que "La mort était au rendez-vous" et "Le Dernier Jour de la colère" en 1967, "L'Enfer de la guerre" et "Pas de pitié pour les salopards" en 1968 ou encore "Barquero" en 1970. En 1974, on le retrouve dans "La Brute, le Colt et le Karaté". Au cours de sa carrière, Lee Van Cleef a joué dans pas moins de 70 westerns, sans compter les nombreuses séries télévisées réalisées avec succès. Malgré sa réussite tardive, il est l'un des acteurs emblématiques et inoubliables du genre western. Hors westerns, l'acteur est également connu pour ses apparitions dans des films comme "New York 1997", "Nom de code Oies sauvages", "Association criminelle" The Big Combo de Joseph H. Lewis ou encore "It Conquered the World" de Roger Corman. Il décède le 16 décembre 1989 à Oxnard, en Californie, à l'âge de 64 ans. Il a toujours semblé plus âgé, même quand il était jeune. "Naître avec une paire d'yeux de fouine est la meilleure chose qui me soit arrivée", disait Lee. Peut-être s'était-il fait à l'idée d'être un méchant, surtout depuis qu'il s'agissait plus d'un choix que d'un casting. Sa pierre tombale indiquait "Le meilleur des méchants" et c'est ce qu'il était. Tout comme Lee Van Cleef, vous aimez les montres à gousset ? 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Article écrit par Carpenter s´essaie à la science-fiction politisée. Cinquième long métrage de John Carpenter, New York 1997 appartient à cette tendance pessimiste de la science-fiction engagée au début des années 70 et poursuivie jusqu’aux années 80, et se retrouve brillant – c’est un sacré paradoxe pour un tel cinéaste – au milieu d’une constellation au sein de laquelle se distinguent également – pour ne citer que des exemples proches dans le temps – Alien et Blade Runner 1979 et 1982 de Ridley Scott, les deux premiers Mad Max 1981 et 1982 de George Miller, ainsi que Terminator 1984 de James Cameron, certains Cronenberg Chromosome 3, 1979; Scanners, 1980, la version de Philip Kaufman de L’Invasion des profanateurs de sépulture 1978, ainsi que The Thing 1982 du même Carpenter. Dans ces films, l’avenir, les progrès scientifiques, la possibilité d’existence de mondes inconnus, au-delà des étoiles ou ailleurs, ne semblent plus devoir apporter rien de bon. Leurs atmosphères sont déprimées. L’extraordinaire y est une donnée d’une banalité confondante. L’esprit de conquête semble éteint. L’espèce humaine apparaît sans avenir. La technologie suscite la méfiance. L’inconnu, l’anormal ne font pas rêver. Ils sont au contraire l’expression d’une violence dont il faudra se prémunir. Dynamique de l’évasion Dans ce film, qui se déroule selon les principes d’unité de temps et de lieu tenus avec une exigence rare, Carpenter dessine les contours d’un monde occidental devenu totalitaire. Une voix celle de Jamie Lee Curtis, non créditée commence par annoncer que le taux de criminalité à grimpé de 400% aux États-Unis. L’île de Manhattan, protégée par un mur d’enceinte, a été transformée en pénitencier d’État. Alors que l’avion présidentiel se trouve, suite à un détournement, précipité à l’intérieur, le chef de la police passe un accord avec le criminel Snake Plissken pour que celui-ci, en l’échange d’une grâce, ramène vivant le chef d’État ainsi qu’une bande magnétique devant être présentée par lui lors d’une conférence internationale. Il a un peu moins de 24 heures. Carpenter consacre toute la première partie de son film à la construction de l’univers exclusivement carcéral dans lequel il inscrit ses personnages. Les mouvements de caméra – parfois très complexes – omniprésents dans les premières minutes organisent un monde dans lequel la continuité n’est rendue possible que par la permanence de l’action policière. De longs travellings doublés de mouvements à la grue sillonnent ainsi les contours du mur au niveau d’une base installée près de la statue de la liberté. Ils accompagnent une multitude d’évènements – tentative d’évasion de prisonniers qui seront abattus, arrivée du chef de police, transfert d’un prisonnier, discussions, coups de téléphone, alerte concernant l’avion – qui vont se trouver réglés par les déplacements affairés de policiers casqués et sans visage. Ce bras armé du pouvoir n’est montré ne se livrant qu’à une seule forme d’action celle qui vise à contenir un risque de débordement de ce qu’il y a de l’autre côté du mur. Ce mouvement, cette poussée s’activant depuis l’autre côté est figurée à de nombreuses reprises dans le film. Il y a tout d’abord cette tentative d’évasion intervenant dans les premières minutes. Il y a également cette intervention du chef de police Bob Hauk Lee Van Cleef accompagné de quelques hélicoptères pour tenter de récupérer le président immédiatement après son crash, qui se voit repoussée en un instant par les menaces d’un petit homme. Il y a enfin tout un travail de stratification par Carpenter de la société » composée à l’intérieur du pénitencier, qui laisse apparaître, dans une ville en ruines ,une organisation des populations en couches », traversée par un mouvement bouleversant les bases les plus profondes, les montrant prises dans une aspiration vers le haut, puis vers l’extérieur. Sont emblématiques de cette dynamique les mystérieux Crazies , créatures tout droit sorties de chez H. G. Wells, émergeant régulièrement des sous-sols pour rafler de quoi se nourrir parmi les habitants du dessus. À rebours À côté de cela, Carpenter pose en héros un personnage d’alter-ego qui va tracer son chemin contre les différents courants et gagner sa liberté. Véritable aboutissement d’un travail sur la construction d’une figure de marginal entamée dans ses films précédents, Snake Plissken Kurt Russell, en quelque sorte le petit frère de Napoleon Wilson Assaut, 1976 et Laurie Strode Halloween, 1978, évolue suivant son seul intérêt. Asocial, inadapté, il représente une persistance dans un univers futuriste des figures solitaires et disparues du western – caractère anachronique ironiquement signifié par le I thought you were dead » Je croyais que tu étais mort » qui lui est lancé presque à chaque rencontre au cours de la première heure. Héritier du Ethan Edwards de La Prisonnière du désert John Ford, 1956, il avance à rebours son aventure est déterminée par un compte à rebours du cours des évènements, des mouvements de foule comme des intérêts politiques, navigant entre deux univers dont aucun ne semble vouloir de lui, véritable fantôme dans un monde dans lequel il n’a plus sa place. Le dernier plan – qu’on peut voir comme une reprise des fins de Suspiria 1977 et Inferno 1979 d’Argento – montre un cinéaste qui fait totalement corps avec son personnage et se débarrasse du reste, qui, nourri d’une expérience décisive, abandonne l’image dans un geste destructeur mais plein de sens. Le personnage et le dispositif fictionnel seront repris dans une suite, Los Angeles 2013 1996, parfois à la limite de l’auto parodie.
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