🩘 Vetement Emblematique PortĂ© Par Jean Paul Gaultier

JeanPaul Gaultier a vendu sa maison au groupe catalan Puig en 2011 et a arrĂȘtĂ© les collections du prĂȘt-Ă -porter en 2015. « Il disait que la mode a terriblement changĂ©, qu’il est malmenĂ© JeanPaul Gaultier montre - 3 SUISSES. 3 Suisses n'a pas pu rĂ©sister aux charmes de la nouvelle collection de montres homme et femme by Jean Paul Gaultier. Retrouvez tout l'esprit dĂ©lurĂ© du plus grand couturier de mode français dans des crĂ©ations originales. Le look des montres Jean Paul Gaultier est reconnaissable entre tous. ParLa rĂ©daction Le 22 janvier 2020 Ă  14h21 . People; Mode; Jean-Paul Gaultier fĂȘte ses 50 ans de carriĂšre, ce mercredi 22 janvier, au Théùtre du ChĂątelet avec son tout dernier dĂ©filĂ© Lapetite fille de neuf ans portait un blouson d’universitĂ© bleu cobalt surdimensionnĂ© tirĂ© des archives de Pastelle, la ligne de streetwear de Ye, aujourd’hui disparue, des annĂ©es 2000. (Le rappeur avait dĂ©jĂ  portĂ© le cĂ©lĂšbre vĂȘtement d’extĂ©rieur lors Eneffet, nous avons prĂ©parĂ© les solutions de CodyCross VĂȘtement emblĂ©matique portĂ© par Jean-Paul Gaultier. Ce jeu est dĂ©veloppĂ© par Fanatee Games, contient plein de niveaux. C’est LecrĂ©ateur français Jean Paul Gaultier et la cĂ©lĂšbre marque amĂ©ricaine de skatewear travaillent ensemble Ă  l'Ă©laboration d'une collection qui sera lancĂ©e le 11 avril, comme le confirme Vogue. Lamode punk est rĂ©guliĂšrement revisitĂ©e par des stylistes comme Jean Paul Gaultier, Martin Margiela, Du fait du dĂ©tournement du tartan (tissu Ă©cossais), le kilt est aussi un vĂȘtement emblĂ©matique, souvent portĂ© sur un jeans. Par le cĂŽtĂ© provocant, les femmes portent des minijupes avec de la rĂ©sille ou des collants sans pied. Tenue avec tee-shirt dĂ©chirĂ©. Tenue avec SolutionCodyCross VĂȘtement emblĂ©matique portĂ© par Jean-Paul Gaultier (993 votes, moyenne: 3,40 de 5) Loading Ci-dessous, vous trouverez CodyCross - RĂ©ponses de mots croisĂ©s. Alire aussi Jean-Paul Gaultier : haute clĂŽture DĂ©jĂ , Ă  20h30, dĂšs qu'on s'installe dans un théùtre du ChĂątelet plein comme un Ɠuf, l'ambiance est bonne. Coupette de champagne sirotĂ©e ncjPP. Conciliant tradition et avant-garde, curieux des cultures et contre-cultures, le couturier revendique le droit Ă  la diffĂ©rence en effaçant les frontiĂšres entre les cultures mais aussi les sexes. Cette exposition multimĂ©dia, avec des mannequins animĂ©s, explore ses sources d’inspiration via un parcours thĂ©matique. Une Ă©tape parisienne, intime et touchante, Ă  dĂ©couvrir jusqu'au 3 aoĂ»t. Emouvant ! Mis Ă  jour le 06/12/2016 0630publiĂ© le 31/03/2015 0853Corinne Jeammet113 L’OdyssĂ©e renvoie Ă  ce que l’on pourrait appeler les mythes fondateurs de l’univers Gaultier elle est Ă  l’origine de certaines figures rĂ©currentes dans ses collections, celle du marin, personnage Ă  la fois viril et connotĂ© sexuellement, ou celle de la sirĂšne, qui incarne par excellence la grĂące, l’hybriditĂ©, la sĂ©duction fĂ©minine et le trompe l’oeil. L’iconographie religieuse et son dĂ©tournement - cette façon personnelle qu’il a de convoquer madones, soeurs et icĂŽnes - se retrouvent Ă©galement dans plusieurs de ses collections. Le crĂ©ateur est fascinĂ© par les univers poĂ©tiques de Jean Genet et de Jean Cocteau. Corinne Jeammet213 À Londres, qu’il dĂ©couvre Ă  l’adolescence, le couturier est frappĂ© par le mĂ©lange de tradition et d’avant-garde qui rĂšgne dans la capitale anglaise. Il puise alors son inspiration Ă  des sources moins conventionnelles les dandys en chapeau melon croisent les punks tatouĂ©s de Trafalgar Square ; leurs tenues dans lesquelles se mĂ©langent latex, cuir, tartan, Ă©pingles de nourrice, dentelle et rĂ©sille nourrissent l’oeil et l’imaginaire de Gaultier. Le point de rencontre entre ces deux mondes, le parisien et le londonien, est donc ce punk cancan » qui ressurgit tout au long de sa carriĂšre sous la forme de vĂȘtements incarnant Ă  la fois la classe et l’anticonformisme, le classicisme et l’esprit de rĂ©bellion. Les plumes, les boas et les froufrous du french cancan cĂŽtoient le cuir, le jean et les Ă©toffes Ă  carreaux. Le chic est dans le tailleur, la robe ou le pantalon
 pour les hommes comme pour les femmes. Corinne Jeammet313 Le Paris carte postale de Gaultier est un univers Ă©clatĂ©, marquĂ© par l’empreinte de diverses Ă©poques. Certains symboles et clichĂ©s enregistrĂ©s par l’oeil du couturier lorsqu’il Ă©tait enfant - la tour Eiffel, le bĂ©ret et le trench coat - s’imposent comme des rĂ©fĂ©rences rĂ©-interprĂ©tables. FascinĂ© par le Paris de la Belle Époque, celui de Toulouse-Lautrec et du Moulin Rouge, celui de BrassaĂŻ et de l’HĂŽtel du Nord de Marcel CarnĂ©, par les bistros et des cabarets de Pigalle. Il maintient le cap de l’élĂ©gance parisienne en revisitant les silhouettes des icĂŽnes de l’aprĂšs-guerre - Juliette GrĂ©co, Arletty et MichĂšle Morgan Ă  l’époque de Quai des brumes –, tout en s’inspirant de la bourgeoise, de la concierge et du titi parisien. Dans cette piĂšce, un podium de dĂ©filĂ© a Ă©tĂ© reconstituĂ©. Les modĂšles sont annoncĂ©s par la voix de Catherine Deneuve. Corinne Jeammet413 Tout petit, Gaultier est fascinĂ© par le charme surannĂ© des corsets. DĂšs les annĂ©es 1960, le tĂ©moin privilĂ©giĂ© des premiers Ă©lans crĂ©atifs de l’enfant terrible, c’est Nana, son ours en peluche. Comme l’explique Jean Paul Gaultier DĂšs mon jeune Ăąge, j’ai expĂ©rimentĂ© diverses facettes de la crĂ©ation. J’ai fabriquĂ© mes premiers seins coniques avec du papier journal sur mon ourson Nana. J’ai pris chez ma grand-mĂšre un napperon circulaire, au milieu duquel j’ai dĂ©coupĂ© un rond pour faire une jupe Ă  mon ours. Sans le savoir, j’ai ainsi fait une coupe en biais ! ». Ainsi, en retravaillant les corsets du dĂ©but du XXe siĂšcle et les guĂȘpiĂšres des annĂ©es 1940, exhumĂ©s des placards de sa grand-mĂšre, il parvient Ă  rĂ©inventer des classiques. De cet exercice naissent notamment le soutien-gorge Ă  seins coniques et les sous-vĂȘtements portĂ©s sur les vĂȘtements. Corinne Jeammet513 Dans la garde-robe de la femme moderne, les robes-corsets symbolisent non pas la soumission et l’emprisonnement, mais le pouvoir et la sensualitĂ©. Pour certains, les femmes corsetĂ©es de Gaultier apparaissent comme une nĂ©gation des luttes fĂ©ministes des annĂ©es 1960 et 1970, mais en rĂ©alitĂ©, le couturier provoque plutĂŽt une libĂ©ration post fĂ©ministe au chapitre de l’apparence. De nombreuses vedettes portent diverses dĂ©clinaisons de ses corsets aux bonnets Ă  surpiqĂ»res concentriques, dont Madonna, pendant sa tournĂ©e mondiale Blond Ambition, en 1990. Loin d’ĂȘtre un instrument de torture enfermant le corps fĂ©minin, ses corsets se veulent l’équivalent du veston chez les hommes. Ils permettent Ă©galement aux hommes de renouer avec l’usage qu’en faisaient les dandys et les militaires anglais au XIXe siĂšcle, c’est-Ă -dire pour accroĂźtre leur force et leur Jeammet613 L’exposition - que le couturier considĂšre comme une crĂ©ation Ă  part entiĂšre et non comme une rĂ©tro - rassemble 175 ensembles accessoirisĂ©s de haute couture mais aussi de prĂȘt-Ă -porter créées entre 1976 et 2015, accompagnĂ©s d'objets et de documents d’archives croquis, costumes de scĂšne, extraits de films, de dĂ©filĂ©s, de concerts, de vidĂ©oclips, de spectacles de danse. Et mĂȘme des Ă©missions tĂ©lĂ©visĂ©es illustrent ses collaborations artistiques les plus emblĂ©matiques cinĂ©ma, danse contemporaine, variĂ©tĂ© française et pop internationale. Une place importante est accordĂ©e Ă  la photographie de mode grĂące aux prĂȘts de tirages souvent inĂ©dits de photographes et d’artistes contemporains renommĂ©s. Corinne Jeammet713 Gaultier interroge les concepts de genre, de nuditĂ© et d’érotisme. Le corps - qu’il considĂšre comme sa base de travail - est pour lui une source inĂ©puisable d’inspiration. Son imagination dĂ©bridĂ©e et sa libertĂ© le conduisent Ă  transformer les matiĂšres, qui se changent alors en seconde peau. Il explore les possibilitĂ©s du trompe-l’oeil, notamment dans ses modĂšles tatouages » tissĂ©s ou imprimĂ©s sur un tulle Ă©lastique. Parfois, le vĂȘtement dĂ©voile ou souligne ostensiblement ce qu’il devrait dissimuler. Tout en jouant sur l’illusion de nuditĂ©, il bouleverse les codes esthĂ©tiques en travaillant des matiĂšres peu utilisĂ©es par le prĂȘt-Ă -porter et la haute couture. L’univers qu’il propose est Ă©maillĂ© de piĂšces qui font rĂ©fĂ©rence Ă  des pratiques telles que le bondage, la domination, la soumission. Ses crĂ©ations intĂšgrent le latex, le cuir, la rĂ©sille, les harnais et autres Ă©lĂ©ments associĂ©s au sadomasochisme, qui passent ainsi du sex shop au podium. Proposant des vĂȘtements hypersexuĂ©s qui Ă©voquent des univers Ă  la fois romantique et fĂ©tichiste, Jean Paul Gaultier habille les nouvelles amazones, Ă©lĂ©gantes et provocantes certes mais jamais vulgaires. Son style subversif va influencer la mode contemporaine mais aussi toute une gĂ©nĂ©ration de crĂ©ateurs - de Gianni Versace Ă  Tom Ford. Corinne Jeammet813 Gaultier, l’un des derniers couturiers au sens classique, aime la diffĂ©rence. La dĂ©busquant dans des mondes encore impermĂ©ables Ă  la standardisation de la mode, il respecte les individualitĂ©s et aime les particularitĂ©s. De ce travail d’observation naĂźt une nouvelle esthĂ©tique, oĂč le vĂȘtement incarne le dialogue entre les cultures, les origines et les ethnies, par-delĂ  les limites gĂ©ographiques, les croyances religieuses et les barriĂšres linguistiques. Gaultier gomme les frontiĂšres, crĂ©ant des hybrides Ă  mi-chemin entre le monde urbain et les territoires sauvages, entre tradition et modernitĂ©, entre animalitĂ© et raffinement. Observateur de son temps, le crĂ©ateur dĂ©nonce dans ses dĂ©filĂ©s les injustices de la sociĂ©tĂ©, les tabous, tout en soulignant la beautĂ© des diffĂ©rences dans ses silhouettes. On y retrouve les bolĂ©ros des torĂ©ros, les grands manteaux sombres des rabbins, les gilets venus de Mongolie, les kimonos des geishas, les jupes de flamenco et les masques africains. Ils se combinent avec des Ă©lĂ©ments et des matiĂšres reprĂ©sentatifs de la garde-robe Gaultier tels le corset, le cuir, le vinyle et les paillettes, illustrant la façon dont le brassage des peuples autorise les rencontres Jeammet913 Le couturier anticonformiste dit de son travail qu’il se situe Ă  mi-chemin entre le musĂ©e imaginaire de Malraux et le dadaĂŻsme il rassemble tout ce qu’il aime, il mixe, matche, collecte et transgresse, puis synthĂ©tise cette dĂ©marche dans un seul Jeammet1013 Cette exposition multimĂ©dia cĂ©lĂšbre l’audace et l’invention de sa mode avant-gardiste et explore ses sources d’inspiration, aussi Ă©clectiques qu’impertinentes, au travers d’un parcours thĂ©matique en huit sections. Au-delĂ  de la virtuositĂ© technique rĂ©sultant du savoir-faire des diffĂ©rents mĂ©tiers de la haute couture, d’une imagination dĂ©bridĂ©e et de collaborations artistiques historiques, il offre une vision ouverte de la sociĂ©tĂ©. GrĂące Ă  un dispositif ingĂ©nieux, une trentaine de mannequins - muses, mannequins, acteurs, chanteurs... - sont aninmĂ©s. Celui de Jean Paul Gaultier en mariniĂšre accueille le visiteur ses yeux et ses lĂšvres bougent et parlent grĂące Ă  systĂšme de projection vidĂ©o, conçu par Denis Marleau et StĂ©phanie Jasmin de la compagnie canadienne Jeammet1113"La premiĂšre personne qui a portĂ© les seins pointus, ce n'Ă©tait pas Madonna, c'Ă©tait mon ours Nana!", prĂ©cise Jean Paul Gaultier lors de la confĂ©rence de presse qui a prĂ©cĂ©dĂ© le vernissage de son exposition. Dans sa vitrine, le jouet Ă©limĂ© porte bien les deux cĂŽnes de papier journal en guise de poitrine. C'est sur lui que le couturier faisait ses premiers essais. A ses cĂŽtĂ©s dans cette premiĂšre salle sont exposĂ©es des photos de famille, notamment celle du petit Jean Paul avec sa grand-mĂšre maternelle Marie, qui tenait un salon de beautĂ© oĂč il aimait se Larsson1213 Son goĂ»t pour la mariniĂšre, devenue son emblĂšme, remonte Ă  l’enfance J’aime depuis toujours l’aspect graphique, architectural de la rayure. Ma mĂšre m’habillait avec des pulls marins, ils vont avec tout. C’est un basic, un vĂȘtement qui ne se dĂ©modera probablement jamais. Il y a eu plusieurs influences Coco Chanel, Pablo Picasso la portaient mais aussi Popeye et Tom of Finland. Mais c’est le film "Querelle" de Rainer Fassbinder 1982 qui en a fait mon vĂȘtement fĂ©tiche. » L’emblĂ©matique rayure incarnant la marque sera dĂ©clinĂ©e de mille et une façons en plumes d’autruche, en perles, crochetĂ©e, tatouĂ©e, avec un dos cage ou en vison, toujours surprenante mais toujours distinctive, elle se rĂ©invente au fil des Jeammet1313 A la boutique du Grand Palais, des produits exclusifs tablier, cahier d'Ă©colier, thĂ©... sont en vente tout comme l'ouvrage "Gaultier Paris", sous la direction de Thierry-Maxime Loriot aux Editions de la MartiniĂšre 65 euros. MontrĂ©al, San Francisco, Madrid, New-York, Londres 
 Le livre Gaultier Paris accompagne depuis maintenant 3 ans l'exposition du couturier. Une exposition qui s’arrĂȘte Ă  Paris, avant de repartir Ă  Melbourne et Munich. Depuis 2011, le livre s’est enrichi de 17 nouvelles images et d’une trentaine de nouveaux textes publiĂ© Ă  l’occasion de l’exposition du Grand Palais. Il raconte en textes et en images l’histoire de l’enfant terrible » de la mode, incontestablement l’un des crĂ©ateurs les plus importants de ces derniĂšres dĂ©cennies. De sa premiĂšre collection de prĂȘt-Ă -porter en 1976 jusqu’à la fondation de sa maison de haute couture en 1997, il est curieux de toutes les cultures et contre-cultures et s’empare de l’air du temps, proposant une esthĂ©tique multiculturelle empreinte d’humanisme dĂ©tournements, transgressions, mĂ©tamorphoses, rĂ©interprĂ©tations, mĂ©tissages, il efface les frontiĂšres et revendique le droit Ă  la diffĂ©rence, concevant ainsi une nouvelle maniĂšre de faire et de porter la mode. Son respect pour le travail manuel et l’élĂ©gance en font un des couturiers capables de concilier tradition et avant-garde. Editions de la MartiniĂšre S'il avait annoncĂ© mettre fin Ă  sa carriĂšre longue de 50 ans en janvier 2020, Jean Paul Gaultier n'avait pas tardĂ© Ă  annoncer une collaboration haute couture avec la crĂ©atrice japonaise Chitose Abe du label Sacai. En attendant de la dĂ©couvrir, l'immense couturier revient au prĂȘt-Ă -porter avec 5 crĂ©ateurs parmi les plus talentueux de leur gĂ©nĂ©ration et qui partagent ses valeurs de libertĂ© et d'inclusivitĂ©. Nix Lecourt Mansion, Alan Crocetti, Palomo Spain, Marvin M'Toumo et Ottolinger ont ainsi revisitĂ© l'hĂ©ritage de Jean Paul Gaultier Ă  travers la collection Ă©vĂ©nement “Les Marins”, un des thĂšmes emblĂ©matiques du couturier. Une collection disponible dĂšs le 28 mai sur l'e-shop de la maison. Combinaison Lecourt Mansion pour Jean Paul Gaultier Ensemble Ottolinger pour Jean Paul Gaultier Ce mois de mai 2021 marque un nouveau tournant pour la maison Jean Paul Gaultier qui renoue avec le prĂȘt-Ă -porter, activitĂ© stoppĂ©e en 2015. Sur Instagram, via le hashtag futureiscollective et Ă  travers deux images qui mettent en scĂšne Tanel Bedrossiantz - mannequin masculin emblĂ©matique de la maison - et Bella Hadid, le couturier dĂ©voile, Ă  l’occasion du mois des fiertĂ©s, un tout nouveau projet. ComposĂ©e de piĂšces unisexes et inclusives, cette collection s’articule autour d’un de ces thĂšmes favoris, le mythe du marin. Introduite dĂšs son premier dĂ©filĂ© en 1983, la mariniĂšre est un Ă©lĂ©ment mythique du vocabulaire de Jean Paul Gaultier. Si elle s’impose comme une rĂ©miniscence de son enfance, elle Ă©voque Ă©galement le film Ă  haute tension homoĂ©rotique Querelle de Fassbinder 1983 dont le hĂ©ros est un marin sensuel qui inspirera la figure du MĂąle, grand succĂšs des parfums Jean Paul Gaultier. Pour cette collection, le studio de haute couture revisite la mariniĂšre Ă  travers 6 piĂšces lacĂ©rĂ©es, recomposĂ©es, rassemblĂ©es, transformĂ©es, tandis que des piĂšces vintage et upcyclĂ©es seront proposĂ©es Ă  la vente comme les tee-shirts transparents en mesh, des robes de marin ou des casquettes en jean. “En fait, je ne sais pas du tout ce que veut dire ce mot [upcyclĂ©], mais je l’ai utilisĂ© car “up” me faisait penser Ă  la haute couture. Il s’agit donc de recycling avec ma propre couture, que j’ai mĂ©langĂ©e aussi avec du prĂȘt-Ă -porter”, confiait le crĂ©ateur dans une interview Ă  NumĂ©ro. Mais ce n’est pas tout. Jean Paul Gaultier s’est Ă©galement entourĂ© de 5 crĂ©ateurs parmi les plus prometteurs de leur gĂ©nĂ©ration, qui partagent les valeurs de libertĂ©, tolĂ©rance et crĂ©ativitĂ© du couturier ainsi que des similaritĂ©s dans leur parcours et dans leur vision de la mode. Pour cette collection Les Marins, Nix Lecourt Mansion, Ottolinger, Palomo Spain, Alan Crocetti et Marvin M’Toumo transcendent ainsi des piĂšces ou Ă©lĂ©ments emblĂ©matiques de la maison en crĂ©ations contemporaines, offrant un nouveau regard sur l’hĂ©ritage foisonnant du crĂ©ateur. Avec ces “tenues de soirĂ©e pour personnes flamboyantes” inspirĂ©es de femmes Ă  la personnalitĂ© singuliĂšre comme Dolores Sanchez – la premiĂšre femme matador espagnole –, puis SĂ©verine SĂ©rizy – le personnage incarnĂ© par Catherine Deneuve dans Belle de jour –, puis la prĂȘtresse vaudoue Marie Laveau, Nicola Lecourt Mansion sĂ©duit en 2019 l'ANDAM qui lui dĂ©cerne le Prix Pierre BergĂ©. Si elle s’inscrit davantage dans la lignĂ©e d’un Thierry Muller pour le cĂŽtĂ© dramatique et empowerment de ses crĂ©ations, elle partage avec Jean Paul Gaultier un amour de la tradition haute couture qu’elle mĂ©lange allĂšgrement Ă  des rĂ©fĂ©rences pop ou Ă  des piĂšces d’inspiration lingerie. De son cĂŽtĂ©, le crĂ©ateur espagnol Alejandro Palomo, fondateur de Palomo Spain, propose saison aprĂšs saison des collections baroques et subversives, riches en ornements et en dĂ©tails romantiques, qui bousculent le vestiaire masculin en piochant dans l’histoire du costume et surtout dans une esthĂ©tique Ă©minemment fĂ©minine. Pour le duo allemand Ottolinger, composĂ© de Cosima Gadient et Christa Bösch, la mode s’impose comme un laboratoire d’expĂ©rimentation oĂč elles imaginent des crĂ©ations brutes, asymĂ©triques et dĂ©structurĂ©es, Ă  partir de tissus dĂ©chirĂ©s, altĂ©rĂ©s de taches de peinture et parfois mĂȘme brĂ»lĂ©s, rĂ©assemblĂ©s en patchworks savants qui tĂ©moignent d’une crĂ©ativitĂ© sans limite. Au sein de cette collection exceptionnelle, Jean Paul Gaultier invite Ă©galement Alan Crocetti dont les bijoux brisent les codes du genre tant par leur design brut voire agressif que par le portĂ© lui-mĂȘme. Un sparadrap en argent posĂ© sur le nez, des anneaux qui habillent le cartilage de l’oreille ou la lĂšvre infĂ©rieure, des bagues et bracelets qui emprisonnent les doigts entre eux
 le crĂ©ateur brĂ©silien puise dans les cultures underground et dans un rejet de la tradition joailliĂšre classique pour proposer des collections d’une grande libertĂ© crĂ©ative, tout comme Jean Paul Gaultier Ă  ses dĂ©buts. Enfin, Marvin M’Toumo, laurĂ©at du prix ChloĂ© au Festival de mode d'HyĂšres en 2020, complĂšte cette sĂ©lection Ă©clectique. Le chanteur, danseur, performeur et mannequin proposait pour le festival une collection ludique composĂ©e d’une multitude de personnages archĂ©typaux - inspirĂ©s par des noms d’oiseaux - qui puisent autant dans la haute couture que dans le costume. Body Marvin M'Toumo pour Jean Paul Gaultier Denim Palomo Spain pour Jean Paul Gaultier Le 22 janvier 2020, Jean Paul Gaultier prĂ©sentait un dĂ©filĂ© spectaculaire qui venait clore une carriĂšre longue de 50 ans d’une richesse et d’une crĂ©ativitĂ© exceptionnelles. À l’orĂ©e des annĂ©es 80, Jean Paul Gaultier, surnommĂ© “l’enfant terrible de la mode” a bouleversĂ© l’univers de la haute couture avec des collections inspirĂ©es par les cultures populaires et underground, les stars du cinĂ©ma et de la musique et au sein desquelles transparaissent son esprit rebelle et son goĂ»t de la provocation. Au sein de cet ultime show grandiose qui rĂ©unissait Boy George, Dita Von Teese, Rossy de Palma, BĂ©atrice Dalle, Kiddy Smile et MylĂšne Farmer ainsi que les top models Karen Elson, Bella et Gigi Hadid et Irina Shayk, Jean Paul Gaultier prĂ©sentait un florilĂšge de ses meilleures collections costumes de marin, corsets coniques, robes de Marianne, total look jean destroy, combinaison tatouage, smokings revisitĂ©s, ou encore silhouettes de madones et looks masculin-fĂ©minin se sont succĂ©dĂ© avec effervescence et Ă©motion. Coup de théùtre, quelques jours aprĂšs cet Ă©vĂšnement, le couturier confiait Ă  NumĂ©ro ne pas fermer sa maison, mais prĂ©parer de nouveaux projets plus en phase avec l’industrie actuelle. Il nous confiait alors “J’ai trouvĂ© un concept que je ne peux pas encore dĂ©voiler, mais qui correspond Ă  l’époque et qui permettra aux collections de couture de continuer sans moi. C’est tout Ă  fait possible, il y a plein de jeunes – et de moins jeunes – qui ont du talent.” En mars 2020, Jean Paul Gaultier dĂ©voilait les prĂ©mices de ce nouveau concept couture qui consiste Ă  inviter chaque saison un designer Ă  rĂ©interprĂ©ter les codes de la maison française. Chitose Abe, crĂ©atrice japonaise Ă  l'origine du label Sacai et connue pour son approche avant-gardiste du vĂȘtement, sera la premiĂšre Ă  collaborer avec le couturier français, lors d’un dĂ©filĂ© dont la date demeure encore inconnue - repoussĂ©e Ă  cause de la pandĂ©mie. Retrouvez la collection sur Ensemble par le studio Jean Paul Gaultier dimanche 14 aoĂ»t 2022 mis Ă  jour le dimanche 14 aoĂ»t 2022 C’est l’anniversaire de la reine de la pop la semaine prochaine. Madonna a su se rĂ©inventer ces derniĂšres dĂ©cennies, pour rester au premier rang des icĂŽnes. La reine de la pop va fĂȘter ses 64 ans le 16 aoĂ»t 2022. Depuis le dĂ©but de sa carriĂšre, elle a travaillĂ© avec les plus grands couturiers et a toujours mis un point d’honneur Ă  casser les codes. En dĂ©tournant l’iconographie catholique, elle ne s’est pas fait que des amis, mais elle reste toujours la mĂšre de toutes les popstars de ces derniĂšres dĂ©cennies. Vogue revient sur ses looks de scĂšne avec un soupçon de nostalgie ! Blonde ou brune, Madonna a toujours su se renouveler et Ă©tonner son public. Look chaste d’innocente Madone ou total look provocateur, Madonna est partout oĂč on ne l’attend pas. Une vĂ©ritable icĂŽne sait se rĂ©inventer au fil du temps. Madonna a prouvĂ© qu’elle Ă©tait la plus grande reine de la mode de son siĂšcle. Au fil des annĂ©es, elle a su faire des bonds entre les porte-jarretelles et les tenues chastes et Ă©purĂ©es. Madonna a ouvert la voie Ă  Britney Spears ou encore Lady Gaga, sans jamais perdre sa place de prĂȘtresse de la pop. Versace, Gaultier, Gucci, Louis Vuitton, Marc Jacob
 Les plus grands couturiers ont travaillĂ© avec Madonna. À lire Ă©galement Madonna mĂ©connaissable avec son “nouveau nez”, ses fans sont sous le choc Madonna Carole Bouquet affolĂ©e » par sa transformation physique comment elle se regarde dans le miroir » Madonna en sous-vĂȘtements, sa fille Lourdes Leon affiche fiĂšrement ses poils sous les bras pour Calvin Klein Madonna a su passer d’un look Ă  l’autre comme un camĂ©lĂ©on Madonna a souvent Ă©tĂ© censurĂ©e dans le passĂ©. Le monde n’était pas prĂȘt pour l’accueillir ! Selon la lĂ©gende, elle est arrivĂ©e Ă  New York avec seulement quelques dollars en poche. Aujourd’hui, elle est Ă  la tĂȘte de l’empire qu’on lui connaĂźt. Elle s’est fait une place au soleil aussi bien pour sa musique que pour son style unique. Le plus emblĂ©matique de ses looks reste sans doute celui créé par Jean-Paul Gaultier le corset couleur chair aux seins pointus qu’elle portait en 1990. Avec cette tenue, c’est l’hystĂ©rie gĂ©nĂ©rale. Elle devient la muse du styliste et Ă  cette Ă©poque, elle crĂ©e le scandale. Elle aurait jetĂ© sa petite culotte Ă  Jacques Chirac lors d’un concert ! À Jean-Paul Gaultier, elle sera toujours fidĂšle au fil des annĂ©es. Concernant les multiples censures auxquelles elle a fait face, Madonna s’exprime Je suis Ă©tonnĂ©e d’avoir rĂ©ussi Ă  maintenir ma santĂ© mentale pendant quatre dĂ©cennies de censure, de sexisme, d’ñgisme et de misogynie. » Celle qui a rendu le BDSM tendance, portĂ© le chapelet comme accessoire de mode et les sous-vĂȘtements en tenue de jour n’a jamais pu se conformer aux normes Ă©tablies. Souvent imitĂ©e, jamais Ă©galĂ©e, tel pourrait ĂȘtre l’adage qui colle Ă  la peau de Madonna depuis les annĂ©es 80. Aujourd’hui encore, malgrĂ© ses 64 ans, ce n’est pas la peine de s’attendre Ă  ce qu’elle s’assagisse. L’icĂŽne reste et restera bien ancrĂ©e dans son Ă©poque dont elle maĂźtrise tous les codes. Marie France, magazine fĂ©minin

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